#2385

Retour TGV. Il y a quelque chose de fascinant dans l’immensité plate de ce paysage, ces champs jusqu’à perte de vue au bout d’un horizon opalescent, juste la fumée des nuages gris en étages infinis au-dessus d’une telle plaine, avec çà et là simplement la rondeur d’une bosquet, l’ourlet d’une suite d’arbres au bord d’un chemin invisible ou le phare incongru d’un château d’eau.

#2384

De retour de cette balade verte, hier, je me disais depuis le train qu’en dépit de la terrifiante avancée des flots de la banlieue, même les impressionnistes reconnaitraient encore qq portions de leurs paysages : il reste des champs en bord d’Oise, et puis ce pré rouge de coquelicot au sortir des bois d’Asnières, ou encore cette enfilade de peupliers au bord d’une rivière d’un vert opaque…