#2897

Et de 13 recoins de bibliothèques. Je ne suis en général pas un grand fan des éditions Glénat et franchement, lorsqu’ils ont débuté leur intégrale Carl Barks j’étais convaincu qu’ils n’iraient pas au bout. Eh bien, je bats ma coulpe, non seulement sont-ils parvenus à réunir tous les Barks mais ils ont, bonheur, réunis tous les Don Rosa et les voici, miracle, embarqués pour les Romano Scarpa. Comme disait la maman de Napoléon, pourvou qué ça doure.

#2896

Épisode 12. En revenant à Bordeaux, j’avais sciemment décidé de devenir chauvin. La découverte ou l’ignorance, tout ça tout ça. Mais en vérité, même pendant mon long exil lyonnais je possédais déjà un bon petit rayonnage d’ouvrages bordelais, et notamment pas mal de livres signés Michel Suffran, mon idole de longue date et si regrettée maintenant. Enfin, ma collection s’est encore étoffée, et puis le docteur Suffran m’a offert de belles dédicaces, peu de temps avant sa disparition. Et oui, il s’agit bien d’une boîte de bordeaux en guise de bibliothèque, soyons logique.

#2895

The eleventh day et une autre collection datant principalement de mes jours de recherches autour d’Arsène Lupin : au milieu du mur de polar, les mémoires policières. Souvenirs de grand flics ou de cambrioleurs, œuvres d’Edmond Locard, biographies et traités criminels. Double rangée. Et un essai que lit Nero Wolfe dans The Doorbell Rang. Le gros flingue en plastique date d’une fiesta donnée par mon fils quand il avait 19 ou 20 ans et qu’il était en fac de droit (e).

#2894

Bibliothèques jour dix : une partie des essais et beaux livres autour de la bande dessinée (il y en a derrière, non visibles, aussi). Il faut bien avouer que je fus libraire de bédé dans une existence antérieure… et que ça a laissé des traces. Lire « sur » la BD me fascine à l’aune de mon intérêt non faiblissant pour ce ou ces domaines. Ne figurant pas sur ces photos, ma lecture la plus récente dans le genre est un recueil d’entretiens avec Lewis Trondheim.

#2893

À la recherche de la bibliothèque perdue, épisode 9. Le ghetto de la « littérature beige » : Jacques Réda, mon psychogéographe favori, ayant débordé du rayon poésie / psychogéo d’à côté, je finis par lui adjoindre pas mal de ces fragiles livres à la couverture en papier qui passent par chez nous pour la quintessence de l’art de l’édition. Et donc quelques favoris de ce genre le rejoignirent, les Robin, Salmon, Dabit, Carco, avec d’autres documents sur la vie urbaine d’antan (certains acquis lors de mes travaux autour d’Arsène Lupin).