C’est grave docteur ? Me suis réveillé vers 4h du matin afin de prendre note d’un dialogue pour mon roman en cours – et je pense que c’est une excellente chose : atteindre une sorte de tranquille état d’obsession est le meilleur moyen de s’engager vraiment dans l’écriture. J’ai aussi trouvé le titre, hier. Et commençant l’autre jour la lecture d’un essai sur le poète Philippe Jaccottet, je l’ai reposé après deux chapitres tant les idées se bousculaient, qu’il me faudra exploiter seulement lorsque je serais en phase intensive de rédaction – pour le moment je n’en suis qu’au stade des fragments et des atmosphères. Cette étape où tout tourne en tâche de fond, où s’agglomèrent presque naturellement les inspirations et se dessine peu à peu une intrigue plus globale, où également tout s’y ajoute, tout parait aller dans le sens de ce roman naissant.
Archives de l’auteur : A.-F. Ruaud
#6115
Silence sur ce blog ? Jours de lassitude, apprendre la lenteur, ranger, lire et écrire. Commencé un roman, je n’en ai pas le titre et à peine l’idée, cela prend forme de manière tranquille. J’en poste de petits bouts sur Insta, des fragments que je rédige à la volée sur le téléphone, comme je l’avais fait en partie pour mon précédent roman, celui qui sort en septembre chez Koikalit. Mais pas de Bodichiev pour cette fois-ci, un projet bien plus ambitieux je crois. Lectures de Murakami, de Simenon encore, de Zafón, de Pessoa, de Mac Orlan, d’Anatole France, d’Hervé Picart, de Germaine Beaumont, de Vita Sackville-West, de Michel Chaillou… Il pleut.
#6114
#6113
#6112
Lente balade urbaine entre Quiconces et cathédrale, avec une pause pour saluer la mémoire de mon parrain, après une non moins religieuse halte à la grande librairie. Je me trouve en ces moments plaisants d’un nouveau roman où sans rien construire encore je prends des notes, rêvasse, rédige quelques lignes ou de longs paragraphes, sans liens autres que des inspirations momentanées et juste en tête le brouillard d’un décor de récit. Niveau lectures, du polar belge, entre Nadine Monfils et Hervé Picart, cela participe du mouvement.

