#6254

« Oh nous sommes jumeaux, bien entendu.
– Nés à un an d’intervalle mais à ce détail prêt, parfaitement jumeaux. »

Le dixième Bodichiev étant en lecture chez l’éditeur, et deux autres romans également ici et là… il semble temps d’en débuter un autre. Enfin, j’ai déjà commencé une fantasy (60 000 signes) mais bien que venant d’en écrire une petite scène, je sens que je vais encore le laisser sur le backburner (en espérant qu’il n’attache pas au fond), car en finissant le dernier Bodichiev j’ai eu soudain l’idée d’ancêtres d’un des personnages — et en ai glissé deux mots dans le texte. Donc une sorte de préquelle dans les années 1900, avec un intrépide policier privé et son frangin, et leur sœur mystérieuse, et un fakir… à l’époque où le fils de la Tsarina Victoria a épousé Elisabeth d’Autriche… L’idée pousse… Titre de travail, Or et vapeur.

#6253

Trois fantômes, deux agressions, un meurtre, un voyage à New York, une régate et un trafic de drogue… Je viens de finir le dixième volume des enquêtes de Bodichiev « le détective à vapeur ». Titre : Missions hantées, 278 000 signes et des broquilles. Je suis rompu.

#6248

Tout en travaillant (lire, écrire) en tâche de fond sur un « grand projet », j’avance à pas rapides sur le dixième roman du cycle Bodichiev (Éditions Koikalit). Ayant dépassé les 200 000 signes je sais maintenant où je vais, la logique interne ayant fait son œuvre. J’écris généralement en scripturant (comment disent les jeunes maintenant ? En « jardinier »), c’est-à-dire sans plan préalable, seulement quelques idées en tête et une envie, cette fois, après l’apocalypse et les explosions du précédent tome, plus de calme. Juste avant que Bodichiev « tombe en retraite » comme on dit en Touraine, avec quelques aperçus de la vie de certains de mes personnages secondaires – et pas de morts, sauf une sans doute, d’un des protagonistes historiques du cycle. Écriture sans pression, de pur plaisir, avant de revenir à un roman de fantasy laissé mijoter à feu doux (52 000 signes) et dont les idées poussent lentement.

6246

Au dehors, l’hiver semble être enfin arrivé et les feuilles, saisies de froid et de surprise, chutent en averse – en attendant la vraie pluie demain. Au dedans, relecture complète de ce que j’ai écrit de mon prochain roman, dans les 200 000 signes pour le moment. Retouches, ajouts de phrases et de chapitres, resserrages de boulons, remise en cohérence. La vie lente.

#6137

Le poète beat Lawrence Ferlinghetti nommait cela un « fish-sky at morning », et vraiment on a bien un ciel de poisson plein d’écailles : après pluie et tempête, le calme revenu, c’est ciel bas et gris ce matin, vaguement fumeux, un peu nervuré de lumière, mais le plaisir de marcher quand même dans les rues avoisinantes, pour songer à Bodichiev et son univers, son voyage à New York (car que serait un Bodichiev sans un peu de voyage ?) et les enquêtes sur des fantômes.