#2891

Zone 16, enfantina encore : dans un recoin, le secret honteux et presque inavouable – la littérature scoute ! Deux petites rangées de « Signe de Piste », collection découverte en bibliothèque dans ma jeunesse et pour laquelle je conserve une tendresse certaine en dépit de son contenu (les textes) idéologiquement très à droite — remarquez, les « Sans-Atout » de Boileau-Narcejac à la même époque, très semblables, ne valaient politiquement pas mieux et ne bénéficiaient pas des illustrations de Pierre Joubert.

#2890

Exhibit 15. Enfantina. Depuis que j’ai découvert le charme de la… collection ? non : disons plutôt de l’entassement de vieux albums pour la jeunesse, et la séduction infinie de ce domaine, c’est terrible, je n’en finis plus… Une étagère parmi une quinzaine , et la moins chargée…

#2899

Livraisons 14 et 14 bis, oh, de belles reliures de littérature française… Non, pas des Pléiades, c’est moche la Pléiade, mais deux petites folies : une partie de la collection des reliés illustrés de la NRF des années 50-60, quand Gallimard faisait de vraiment bô livres et que mettre des illus (Bofa and Co) dans de la littérature pour les grands ne paraissait pas déplacé ; et l’un de mes favoris, Flaubert, eh oui, également dans des grands formats tellement chics.

#2897

Et de 13 recoins de bibliothèques. Je ne suis en général pas un grand fan des éditions Glénat et franchement, lorsqu’ils ont débuté leur intégrale Carl Barks j’étais convaincu qu’ils n’iraient pas au bout. Eh bien, je bats ma coulpe, non seulement sont-ils parvenus à réunir tous les Barks mais ils ont, bonheur, réunis tous les Don Rosa et les voici, miracle, embarqués pour les Romano Scarpa. Comme disait la maman de Napoléon, pourvou qué ça doure.

#2896

Épisode 12. En revenant à Bordeaux, j’avais sciemment décidé de devenir chauvin. La découverte ou l’ignorance, tout ça tout ça. Mais en vérité, même pendant mon long exil lyonnais je possédais déjà un bon petit rayonnage d’ouvrages bordelais, et notamment pas mal de livres signés Michel Suffran, mon idole de longue date et si regrettée maintenant. Enfin, ma collection s’est encore étoffée, et puis le docteur Suffran m’a offert de belles dédicaces, peu de temps avant sa disparition. Et oui, il s’agit bien d’une boîte de bordeaux en guise de bibliothèque, soyons logique.