#2598

Parlons un peu de canards (sans o cette fois). Z’avez regardé le pilote des nouveaux DuckTales ? J’ai adoré, aussi bien le dessin (d’une épure qui commence à être à la mode jusque dans les pages de Topolino, ai-je remarqué dans l’évolution graphique de cet univers, où les rondeurs à la Cavazzano deviennent un peu moins proéminentes) que le rythme et le scénario. C’est pas mal révisionniste, mais peu importe, ça augure bien de la série. Reconnaître la voix de David Tennant me dérange encore un peu, cependant. Sinon, j’ai lu quelques vieux Mickey Parade cette nuit, plein de Romano Scarpa — et les éditions Glénat annoncent le premier tome de l’intégrale Scarpa pour début octobre, oooooh !!

#2597

Une trentaine d’envois postaux effectués (à deux occasions) pour les Moutons électriques depuis le bureau de Bègles Terre Neuve ne sont jamais arrivés, et deux chèques ont même « disparu » d’une enveloppe, arrivée ouverte chez sa destinataire. Je viens d’écrire à leur direction : on prend les paris que je vais recevoir en réponse une lettre en pure langue de bois, se défaussant complètement ? J’envisage de porter plainte auprès du tribunal de proximité mais je ne sais pas si ce sera accepté, la Poste semble bénéficier d’une complète impunité. Je pense aussi écrire à l’autorité de contrôle de la Poste. 

#2596

Souventes fois je m’entiche d’un nouveau thé, afin de varier un petit peu, un moment, de mon mélange fétiche tarry souchong / rooibos. Là c’est la fraîcheur de ce thé noir au citron caviar, à d’autres occasion du thé à la pomme de chez Fortnum & Mason, de leur Earl Grey fumé ou bien encore d’un keemun kougou… Je sirote en lisant, sur le petit divan du bureau, sur lequel tombe la meilleure lumière, faute de me risquer à une promenade au dehors : il pleut par intermittences régulières sous un ciel pourtant bleu. J’ai encore fait une looongue insomnie et fut réveillé à une heure indue par le tambourin d’une de ces averses sur le vasistas.

#2595

La jolie surprise du soir : mon gentil voisin et libraire qui, promenant son nouveau toutou dans notre quartier, passe me le présenter et m’offrir un bien beau livre. Cet art du grand album est quelque chose pour moi d’à la fois très séduisant et un peu mystérieux : une forme de poésie illustrée ; en éditeur, je me demande à combien ça se vend ! Mais en tant que lecteur, aimant la poésie en prose tout comme l’illustration, j’adore. Un album d’une grande beauté et ma foi très « nature writing ». Merci Léo.

#2594

Chais pas pourquoi, hier soir j’étais persuadé que l’on était vendredi. Fus-je pris dans un sournois décalage temporel ? Je fis en tout cas une insomnie bien bien longue — presque fini de lire le roman de Theodora Goss, décidément une déclinaison de ce genre de motifs et figures dix-neuviémisto-imaginaires infiniment plus subtile que d’ordinaire. Réveillé ce matin par mon fils, pour me dire qu’il s’envole pour l’autre bout du monde ; je suis jaloux (un peu). Enfin, Bordeaux c’est bien doux, quand même.