#2600

Il y a maintenant longtemps de cela, je pensais que je n’aimais pas le jazz. Et puis un gamin d’à peine 18 piges prénommé Olivier débarqua chez moi avec ses certitudes philosophiques, ses doutes existentiels et ses centaines de CD…. parmi lesquels, un truc gravé étrange, intitulé A Love Supreme, qui ne tarda pas à me fasciner… Tout cela pour dire que pour moi, John Coltrane (avant ses dernières expérimentations) demeure le feel-good absolu, le bonheur doux et chaud, la comfort-music par excellence… (Giant Steps sur la platine vinyle)

#2599

Bon, sur une note plus « up », content d’avoir reçu les résultats de deux souscriptions : hier l’énAUrme volume des dix ans de l’Autofictif d’Eric Chevillard, dans sa version numérotée et signée, un « hardcover » semi-toilé chez l’Arbre vengeur ; et à l’instant, un joli cadre noir et rouge contenant un petit dessin original du trop tôt disparu Martin Matje, représentant Zéphir le petit singe de Babar, pour le lancement du trimestriel L’Art dessiné de mon vieux poteau Fred Bosser. Deux éditeurs, deux copains, ça fait plaisir.

#2598

Si je peux me permettre une note un peu « down », elle n’est pas top, cette fin d’année, pour moi. Déjà que toute cette fichue année me sembla assez négative à plein de niveaux, pour ne pas dire éprouvante, mais là entre l’agression dont j’ai été victime puis le harcèlement par ce fou ; le piratage de mon compte Amazon (vite réglé par cette firme, fort efficace quoique l’on en pense) ; et ce matin j’apprends le décès d’une dame de ma famille que j’appréciais beaucoup, une vieille cousine intello formidable, qui œuvrait toujours dans l’humanitaire, comment dire… Heureusement il y a les amis, qui furent si adorables ces derniers temps, mais j’ai le cœur gros et les nerfs fatigués. Pas glop, quoi.