En fait, j’aurai fait de l’édition toute ma vie… Étant ado, j’avais pour rêve de devenir dessinateur de bédé et je faisais moi-même des petits albums, produits à deux exemplaires par la magie du papier carbone. Un de mes oncles vient d’en retrouver, qu’il m’a posté, il est assez étrange de revoir ces petites choses après tout ce temps. Et puis j’ai cessé de dessiner, mais pas d’écrire, et devenu lycéen puis étudiant je me suis lancé à cœur perdu dans le fanzinat, et mes récentes recherches dans les archives de Roland C. Wagner m’ont permis de renouer avec toute cette production incroyablement riche et fournie, nous étions jeunes et formidablement prolifiques… Et puis j’ai participé à divers ouvrages, au fil des ans, en commençant par un recueil de Jean-Pierre Hubert chez Denoël, à quelques magazines aussi, comme Ère comprimée ou Pavillon rouge, puis il y a eu la brève aventure des éditions Étoiles Vives, pour finalement aboutir de nos jours aux Moutons électriques, 15 ans déjà — et toujours à Yellow Submarine, sur lequel je planche encore ces jours-ci.
Archives de catégorie : écriture
#2703
Enfin reçue : je suis joie. Superbe revue, qui m’intéresse fort. Avec une mienne nouvelle au sommaire, ce qui ne gâche rien.
#2699
Reçu à l’instant deux gros colis de nouveautés et de réimpressions ovines d’automne, dont mon propre Jack qui va être de retour en Hélios pour Halloween…
Tremblez !
#2696
Joie, fierté et toutes ces sortes de choses : j’ai une nouvelle au sommaire de la deuxième livraison de la revue Le Novelliste. Hâte de recevoir mes exemplaires. Ce texte était né lors d’un séjour chez Michel Pagel dans le Tarn profond, il y a bien longtemps, et je l’ai terminé lorsque j’ai pris la décision de me remettre sérieusement à la fiction.
#2299
Il y a quelques années, et même déjà un bon paquet d’années déjà, en compagnie d’Ugo Bellagamba nous avions élaboré le synopsis d’un roman d’uchronie, un polar avec quelques aspects apocalyptiques, qui se déroulait dans une France où Chaban-Delmas avait appliqué son programme de la « nouvelle France » (1). Cela se passait en grande partie à Lyon, et sur les quais de Rhône se trouvait un monorail, ou plutôt un train suspendu — inspiré d’un projet bien réel, bien sûr, qu’un copain m’avait montré il y a longtemps dans un vieux Pilote. Bref, nous n’avons pas trouvé d’éditeur intéressé par notre synopsis et les premiers chapitres écrits, et ce fut plié. Je n’ai plus accès au Pilote où ce monorail lyonnais était représenté, mais, peut-être parce que je suis un enfant du Cergy-Pontoise des années 1970, où un monorail était également prévu, ce moyen de transport m’a toujours fasciné par son rapport à l’utopie urbaine et, finalement, à l’uchronie, puisque les pouvoirs publics renoncèrent chaque fois à les concrétiser.
Tout cela pour dire que je viens de trouver deux clichés délicieux et londoniens : un projet des années 1960 pour un monorail sur Regent’s Street, et un autre beaucoup plus proche de nous, de 2005, pour un monorail qui aurait résolu le problème d’engorgement d’Oxford Street.
(1) Note du 1er février 2021 : tant d’années plus tard, ce projet a finalement vu le jour, en solo et sous le pseudonyme d’Olav Koulikov. Il s’agit du court roman Menace sur l’Empire, aux Saisons de l’étrange, 2020.



