#2545

J’adorais Roger Moore. De mes « childhood heroes » c’était assurément le plus grand, plus encore que Patrick Macnee je l’avoue, et je connais presque par cœur les épisodes d’Amicalement vôtre.

#2544

Bossé vendredi et samedi sur un vieux projet perso, que je pense avoir enfin bouclé / peaufiné à fond. Reste maintenant que l’éditeur l’accepte… les satisfactions de type « j’ai fini ! » ne durent jamais bien longtemps. Et dimanche, profitant du soleil, lu une bonne grosse tranche de Tremontaine, le formidable feuilleton de Ellen Kushner & Co, juste reçu en pavé hardcover. Superbe développement de l’univers de À la pointe de l’épée (je crois que tel est le titre du seul tome traduit ?), par plusieurs auteurs, c’est touchant, amusant, prenant, intrigant – vraiment fort bien troussé.

#2543

Je lis Le Nombril du monde de Roland C. Wagner, que je n’avais jamais lu, repoussé que j’étais par l’une des couvertures les plus atroces qui ait jamais été glissée dans ma bibliothèque : eh, mais c’est très bien, tranquillement fun et niveau Futurs mystères, cette « petite musique » spécifique à Roland, un chouette petit roman… ça me fait un plaisir très doux que de lire un Roland pour moi inédit. Je sens que je vais le rééditer. Je ressors aussi sa Saison de la sorcière, en novembre, ça aussi c’est un grand plaisir. Et on cogite à un ou deux petits recueils originaux.

#2542

8h : réveillé par un facteur apportant un manuscrit (« Atlantis patati patata »). 9h : rebelote, pour un autre manuscrit (« roman fantastique polyhybride »). 10h : je sors de la douche et dring! une livraison de papeterie. La vie d’éditeur, c’est trop dur.

#2541

D’un vert saturé, les épaules des prairies qui roulent immobiles sous la toile immense des nuées grises. Et tant de sons, emplissant ce paysage : des moutons de l’autre coté du court horizon, un aboiement enroué, un discret miaou à mes pieds, les friselis de quatre hirondelles posées en notes noires sur les fils électriques, claquements d’ailes, un croassement lointain, des roucoulements à gauche et des chants à droite, un piou-piou-piou droit devant, le tout sur le fond cadencé des grillons que l’on croirait émit par tout ce vert lui-même. Je n’ai pas entendu le rossignol, cette nuit.