#2549

Je suis en train de relire Printemps au parking de Christiane Rochefort, un roman qui fait partie des livres que j’ai beaucoup offert autour de moi. J’adore ce p’tit con. L’un des chapitres s’intitule « Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, mais quel monde ? ». La question n’est pas sotte, elle parle à moi qui ne me lève jamais tôt. Lorsque j’étais libraire déjà, dans une existence antérieure, la boutique ouvrait tard et je me levais de même. Devenu éditeur indépendant, j’ai poursuivi dans cette tradition que j’oserai dire familiale si j’en juge par l’heure à laquelle mes parents émergent, depuis que mon paternel se trouve à la retraite. Tiens, un détail que j’apprécie dans les Rex Stout (ma grande relecture au long cours, remember) c’est qu’Archie, l’assistant de Nero Wolfe, ne se lève pas tôt du tout et a du mal à se réveiller, il évoque souvent son brouillard matinal.

#2547

Michel Pagel me les ayant filé, j’ai entamé la lecture du premier Ed McBain : style superbe, ces descriptions de la ville, wow ! On verra si je deviens « accro » comme Michel, ce serait bien, il y en a un paquet à lire… Mais pour le moment je fini de relire les Rex Stout, j’avais presque oublié à quel point est excellent Plot it Yourself, qui se déroule dans les milieux éditoriaux (il n’a jamais été traduit, dommage).

#2546

Faire pousser des plantes, c’est un petit plaisir de tous les jours, regarder chaque matin de combien ont grandis les plans de tomate, si les poivrons ont commencé à se hausser, constater que les courgettes ont de belles feuilles rondes et d’autres dentelées, que la tomate-cerise porte déjà une floraison, que les basilics commencent à percer, que les fraises débordent, que le céleri est bien dru, que la plante-fromage est couverte de nouvelles feuilles velues, que les bourraches nouvelles vont être à repiquer, que le coriandre fleuri, tout comme la ciboulette, tout comme l’olivier aussi, et que le persil monte en graines…