#2661

Eh bien, je vais bouger. Affirmation qui peut sembler anodine, sauf à considérer que depuis 4 années et quelques que j’ai installé mes pénates à Bordeaux j’ai fait en sorte d’assez peu voyager, satisfait que j’étais de la douceur aquitaine. Mais voilà, cette année justement, circonstances, salons et subventions conspirent ensemble pour me propulser par monts et par vaux, en une séquence de pointillés qui débute mardi et va me voir tout au long des mois aller à Harrogate, à Londres, à Paris, à Rennes, à Lyon, à Toulouse, en Écosse, à Chester… Oh, je ne vais plus tenir en place, sapristi.

#2660

Il y a des images qui vous marquent. Et je sais que quantité de gags de Gaston, par André Franquin, sont pour moi des marqueurs visuels, des souvenirs forts, profondément liés à mon enfance, au point que j’ai toujours eu l’impression que, quelque part, Gaston et Franquin faisaient partie de ma famille. Je possède d’ailleurs toujours (en fichu état) le 5e Gaston à l’italienne, acheté par mon grand-père et marqué au crayon du prix de 4 francs 50.

#2658

Gris pesant et bleu profond se succèdent à grande vitesse dans le ciel bordelais, on ne sort pas sans parapluie, et mes nuits sont percées de torrents et tambourins. À la brocante ce matin nous accélérâmes le pas, sous une pluie légère, et j’ai trouvé seulement un joli petit pot fifties — encore un, mais je n’y résiste pas. Je consulte beaucoup la météo en ce moment, partant dans le nord de l’Angleterre dans un peu plus d’une semaine avec l’équipe ovine (pour faire l’Eastercon). Blizzard ce week-end, brr. Et nous revenons pile sur deux jours de grève, oups. Bon, on verra bien, et pendant ce temps my long suffering apprenti gardera le fort.

#2657

Back to the past : je viens d’effectuer un voyage dans le temps… simplement en descendant à la chambre d’en bas et en rallumant le vieil ordi, pour y chercher d’anciens fichiers. Bon, il y en a deux sur lesquels je n’ai pas remis la main (ou la souris), snif, mais je suis retombé sur un texte que j’avais presque oublié et, surtout, sur des photos oooh, dont une poignée de l’époque où Nicolas-le-stagiaire-marseillais et Axel-mon-fils-à-moi avaient tenu en ma compagnie un stand des Moutons électriques sur le plateau de la Croix-Rousse, comme le temps passe… Je suis remonté de tout cela la tête un peu à l’envers, comme d’une transition subite Lyon-passé / Bordeaux-présent. Un hoquet du réel.