Quatre jours sans écrire, gestion ovine oblige, et pas tout à fait 10 000 signes aujourd’hui, fatigue après tension. Mais je sens que j’approche bien de la fin de ce (court) roman, je discerne la solution.
Archives mensuelles : juillet 2018
#2696
#2695
Quelques fraises chaque jour. Beaucoup de thé. Le soleil et l’espoir de la pluie. Je lis peu, sans doute inhibé par mes travaux d’écriture. Un nouveau dico conseillé par mon excellent camarade Tarvel. Mon apprenti termine ce soir. Je me tiens sans hâte à mes 10 000 signes par jour. J’ignore encore comment se finira ce roman.
#2694
Il y a vingt ans de cela, je remontais une grande artère piétonne à contre-sens de la foule en « liesse populaire », en compagnie d’un blond garçon qui à ma grande surprise venait de me draguer lors d’un après-midi entre amis non amateurs de balle au pied. Nous restâmes ensemble cinq mois, aux termes d’une sorte de contrat d’amour passager qu’il avait lui-même établi pour la durée de son séjour lyonnais. Cinq mois parmi les plus heureux de mon existence, alors tout de même, je ne suis pas vraiment opposé aux joies simples du pied-ballon.
#2693
« Un vol suraigu de martinets lacéra l’azur encore pâle (…) On eût dit le cri déchirant de la lumière. » (Michel Suffran)